Biographies Mandrafina - Pfleger
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Après plusieurs années passées dans
le monde de la mode et du stylisme,
Caroline découvre la peinture avec
Olivier Pfleger.
Elle y retrouve les plaisirs du
dessin et de la création, et développe peu à
peu son propre univers. Au bout de quinze
ans, elle décide d’abandonner son travail
pour se consacrer entièrement à sa
peinture. Elle a ouvert avec son compagnon
deux galeries, une à Monflanquin et l’autre à
Castillonnès.
Initiée à la peinture au couteau par son
compagnon Olivier Pfleger, Caroline creuse
désormais son sillon loin de son maître.
Attirée par la volonté de communiquer sa
joie de vivre, les couleurs éclatantes
dominent d’abord sa peinture. Femme du
soleil et de la mer, la Provence, les marines,
la Toscane ou encore Venise sont ses
thèmes de prédilection. Du rouge chatoyant
au jaune éblouissant, la lumière de ses
toiles réchauffe le regard en même temps
qu’elle l’interroge. Son travail sur des
formes aujourd’hui plus
fuyantes l’amène sur
des chemins davantage
abstraits, où les
paysages se transfigurent
sous l’énergie de son
couteau. Fantasme et
onirisme se disputent
ainsi une place de
choix : une place au
soleil.
"Je recherche
la lumière car
elle seule peut
symboliser
le bonheur
et la paix"
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Passionné par le dessin depuis
l’enfance, Olivier Pfleger aurait souhaité
faire les Beaux-Arts.
Il cultive cependant l'art pictural par la lecture de nombreux livres concacrés aux grands maîtres.
1985: Il embrasse très vite une carrière
d’artiste peintre en s’inspirant de grands
maîtres tels Rembrandt et Canaletto. Mais si la technique est une chose, la personnalité en est une autre. Et c'est tout naturellement qu'il crée peu à peu son style personnel
1990: il enchainera sans relache de nombreuses expositions qui lui permettront d'être reconnu en France et à l'étranger.
2005: il ouvre avec sa compagne une première
galerie à Castillonnès avant d’en ouvrir une
seconde, trois ans plus tard, à Monflanquin, un des plus beaux villages de france.
Si Olivier Pfleger se distingue
tout d’abord par des tableaux
très structurés et élaborés, il s’en
éloigne peu à peu. Epris de
liberté, il refuse de s’enfermer
dans une technique ou un style,
et sa quête s’inscrit tout d’abord
dans la recherche et dans l’action.
Guidé par l’énergie de sa
gestuelle, il trouve dans la
peinture au couteau une vibration
créatrice qui l’amène à une
déstructuration de l’ensemble de
ses toiles. Les couleurs priment
sur le dessin et les détails tendent peu à peu à se gommer comme pour aller à l’essentiel. Personnages, paysages,
ciels et mers s’enlacent pour laisser place à l’émotion de l’instant. Un instant intemporel, non pas figé, mais ondulant
comme si le couteau d’Olivier travaillait encore alors que celui-ci est déjà tout entier tourné vers une nouvelle toile.
"Le jour où on
me dit que
j’ai un style,
il faut que
je parte sur
autre chose"
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